mercredi 23 avril 2014

Lettre à Laurence ABEILLE concernant la loi sur les ondes électromagnétiques



Ci-dessous, la lettre envoyée à Laurence ABEILLE, avant le passage à l’A.N. de la loi sur les ondes électromagnétiques, indiquant notre mécontentement.

Une loi vide, où il manque pour nous l’essentiel :
- Le principe de précaution,
- La résolution 1815 du conseil de l'Europe,
- L’OMS classement  groupe 2B,
- Diminution du seuil à 0.6V/M,
- Electro-sensibilité (EHS)
- les enfants de 6 à 14 ans sont oubliés.

On attend  maintenant le passage de la loi au sénat courant juin. Seront-ils plus courageux ?


COORDINATION NATIONALE DES COLLECTIFS
STOP ANTENNES MALEFRICS

Mr FAUCHEUX Michel
1 Square du Jaunais
44400 REZE


                                REZE, le 17 Janvier 2014
  
Objet : Proposition de loi du 23 Janvier 2014


    Mme ABEILLE,

    Je me permets de vous interpeller, car les représentants de la Coordination et moi-même sommes surpris de ne pas avoir été invités à la table ronde du 6 Janvier 2014 à l'Assemblée Nationale pour l'audition de votre proposition de loi.

    Cette dernière nous paraissant vide de contenu par rapport à la proposition de Janvier 2013. Nous regrettons que vous n'ayez pas pris en compte les points cruciaux auxquels nous sommes attachés, à savoir :

–    l'abaissement du seuil de 0,6 V/M comme le préconise le Conseil de l'Europe du 27 Mai 2011
–    n'apparaît nul part la conclusion de l'OMS du 31 Mai 2011
–    la reconnaissance des EHS
–    l'interdiction de la wifi dans les établissements accueillant des enfants ne s'arrête pas à 6 ans mais 14 ans (voir avis des médecins)
–    l'information auprès des enfants sur les dangers des ondes électromagnétiques (telles qu'elles sont faites aujourd'hui concernant la drogue, le tabagisme ou encore la sexualité,...)
    

    Nous regrettons le manque de courage de cette loi qui n'impose aucune contrainte aux  opérateurs et qui ne protège pas la santé de vos concitoyens à savoir vos futurs électeurs qui se trouvent dans les établissements scolaires à ce jour.

    Cordialement,


    Michel FAUCHEUX
    Pour la Coordination Nationale des Collectifs